Après avoir passé 20 jours le long du Chili et ayant pris 5 fois l’avion, nous avons passé une semaine à Buenos Aires avant de rentrer en France.
Buenos Aires nous l’avions visité en 2010 mais nous n’avions visité que la partie la plus touristique.
Pour bien comprendre Buenos Aires vous devez vous aventurer au-delà du centre ville, vous promener dans les rues des quartiers résidentiels, prendre le bus, le métro et aller dans les banlieues voir un verre et manger dans les restaurants.
Nous avons pris le train de banlieue et là nous étions dans les années 50, le train semblait sorti d’un musée, tout semble d’un autre monde.
C’est ça aussi Buenos Aires le luxe et la pauvreté la plus profonde.
Nous pouvons voir et sentir le résultat de la corruption des politiques.
Depuis 2003, le patrimoine des Kirchner a été multiplié par six sans compter leurs proches ainsi que leur entourage.
Buenos Aires porte les traces des difficultés économiques et une pauvreté sans précédent et cette pauvreté aujourd’hui visible et palpable partout dans la ville.
Ici les manifestations font partie de la vie, depuis une dizaine d'années les gens manifestent mais rien ne change.
La vie s’organise dans la rue.
Tous les moyens sont bons pour pouvoir avoir manger et croire qu’un jour cela va changer.
Buenos Aires change d’année en année mais dans le mauvais sens, beaucoup de choses semblent laissées à l’abandon dans une indifférence totale de la part des politiques.
Au centre de Buenos Aires dans un endroit touristique et pourtant les signes d'un pays à l'aderive sont là.
Nous avions pris un ticket de métro mais nous n’avons pas eu le courage de faire une descente au bout de l’enfer et nous sommes sortis. Tout est très sale et comme laissé à l’abandon. C’est triste de voir un pays avec d’énormes possibilités et qui semble s’être arrêté à cause de la classe politique qui semble vivre en dehors et sans tenir compte de la situation du pays.
A Buenos Aires le regard des habitants a changé. Avant, ils avaient l’habitude de voir des clochards faire les poubelles. Avec la crise en 2001et 2002, beaucoup de personnes font ça. Maintenant c’est devenu curant; Les cartoneros on une mutuelle, une clinique et des cartes de travail. tout est bien organisé.
Décadence dans la rue Florida où se trouvent les Galeries Pacifico les galeries où vont la classe moyenne et haute ainsi qu les touristes.
Visitez la ville insulaire de Tigre située sur une île pittoresque créée par le delta du fleuve Paraná. Admirez la beauté naturelle de l'embouchure du fleuve Paraná, alors qu'il se jette dans l'océan Atlantique. Explorez l'île qui a été créée par les méandres du fleuve et qui autrefois faisait office de territoire de chasse des jaguars, également appelés « tigres ».
Ici commence un autre monde, composé de centaines d'îlots et de petits canaux, où toute une population vit réliée au monde par un service incessant de bateaux en bois.
Ici, tout se transporte par bateau.
L'endroit est tellement étrange et sauvage qu'il a servi de décor pour le film "Apocalypse Now".
Le Parana est le 2eme fleuve le plus long du continent et je pense le 3eme réseau hydrographique du monde et il charrie la terre du Brésil le long de ces 4000km
Un arrêt pour déjeuner et goûter au plaisir de la gastronomie du coin du Tigre.
La crise n’existe pas pour la classe aisée du Tigre et de Buenos Aires.
Café Tortoni est un des plus anciens et le plus célèbre de Buenos Aires c'est le rendez vous des artistes, intellectuels et politiques.
Avouez que ça serait dommage de vivre au pays du bifteck sans avoir goûté à l’assado. C’est une merveille la viande, très tendre et très juteuse chose que nous avons fait.
A la pharmacie, il ne faut pas être pressé, il y a même des bancs pour attendre son tour. Plus d’une heure pour avoir un tube d’aspirines.
A la fin vous avez besoin d’un calmant.
A l’hôtel après une journée de découverte et de marche à pied dans le Tigre.
Tout a une fin.
Nous voilà prêts pour le retour en France.